MORT SILENCIEUSE DU CNP ODÉON

Publié le par Cinéphiles En Action

Ne laissons pas le silence prendre place...

Voilà onze ans que G. Moravioff est devenu le propriétaire des salles des salles de cinéma lyonnaises CNP. Onze années d`inertie et de négligences qui conduisent aujourd`hui les CNP à traverser une nouvelles crise.

"L`exploitation des CNP n`est pas menacée à court menacé." G. Moravioff (Métro, 30 juin 2009)

Profitant de la fer;eture annuelle, des déménageurs, sous les ordres de notre PDG, ont entièrement vidé le CNP Odéon. Fauteuils, matériel de projection, billeterie... Rien n`a été épargné par ce "déménagement" nocturne, pas même le code du travail. En effet, aucune information n`a à ce jour été transmise concernant le sort des cinq salariés de ce site. Comment justifier une telle attitude envers les employées ?

"C`était mon droit de ne pas informer les employées de l`opération de vente." G. Moravioff (Le Progrès, 14 août 2009)

Les cinq salariés, actuellement sous contrat, se retrouvent dépourvus de leurs outils de travail. Aucun soutien ne leur est apporté. Seule la lutte pour le maintien de leurs emplois pourrait débloquer la situation.

Le matériel octroyé à l`Odéon a été notemment réparti dans les salles marseillaises appartenant à G. Moravioff, au détriment de ses autres salles lyonnaises. Or, nous refusons une lente dégrqdation de nos conditions de travail et des conditions d`accueil dans les salles restantes ainsi qu`un abandon délibéré des CNP Terreaux et Bellecour. Nous refusons de faire les frais d`une gestions approximative et hasardeuse de la part d`un PDG fantomatique.

Nous ne laisserons pas le silence prendre place face à ce manque absolu de considération de la part de la direction.

À l`heure où la ville de Lyon se prépare au lancement du Grand Lyon Film Festival, peut-on sérieusement envisager la fermeture définitive des CNP dont la spécificité et la vocation restent, déabord et avant tout, de garantir et d`assurer pour le plus grand nombre la programmation de films à la fois différents, exigeants et audacieux ?

Notre ville peut-elle se contenter d`une conception mércantile du cinéma et voir les multiplexes fleurir sur les ruines des cinémas indépendants ?

Les employés du Cinéma National Populaire.
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